![]() Plate-forme : Bande Dessinée Date de sortie : 03 Septembre 2025 Editeur : Développeur : Genre : Bande dessinée Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0078/10 Scénario : Paul Vermersch et Thibault Vermot Après mai 68, il y avait ceux qui voulaient refaire le monde… et ceux qui ont préféré commencer par le théâtre comme Romain Bouteille. Café de la Gare raconte cette aventure un peu folle : un groupe d’amis décide de monter un lieu sans patron, sans hiérarchie, avec pour seule règle « l’interdiction d’interdire ». Entre sketches improvisés, coups de gueule et bricolages, on sent tout l’élan libertaire et joyeux d’une génération qui voulait vivre autrement. Et quand les noms de Coluche, Miou-Miou ou Patrick Dewaere s’invitent dans la troupe, on comprend que ce petit cabaret libertaire allait marquer l’histoire. Cette BD revient, comme son nom l'indique, sur la création du fameux "Café de la Gare", situé 41 rue du Temple, dans le 4e arrondissement de Paris, dans lequel ont fait leurs armes Georges Moustaki, Raymond Devos, Jean Ferrat, Jacques Brel, Jean Rochefort, ou encore Henry Guibet. Ils ont créé un espace de liberté artistique pour jouer leur propre sketches, peu importe le ton et la forme. Sans être une BD inoubliable, on découvre avec plaisir les dessous de ce Café mythique dans le paysage humoristique français. Graphiquement, l’album dégage la même énergie que son sujet : un dessin vif, chaleureux, presque cabossé parfois, qui colle à l’esprit collectif et à l’improvisation permanente. Les planches respirent la fumée, la fête et les galères, avec des portraits tendres et drôles de ces personnalités flamboyantes. L’ambiance est joyeusement désordonnée, comme si les cases elles-mêmes voulaient se rebeller contre l’ordre établi. Un album qui fait sourire, réfléchir et qui donne envie de croire encore aux utopies collectives. VERDICT-Au final, ce livre est une déclaration d’amour à la liberté, à l’amitié et aux rêves déraisonnables. On y rit, on s’y attendrit, et on se surprend à regretter de ne pas avoir traîné nos guêtres dans ce théâtre un peu fou. |