![]() Plate-forme : PlayStation 5 Date de sortie : 27 Mars 2025 Editeur : Développeur : Genre : Aventure Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0078/10 Enterrées au plus profond du centre de la Terre, piégées dans les entrailles d’un ordinateur fou depuis cent neuf ans. Adapté d'un roman.Nightdive Studios rappelle la froideur de l'ordinateur maître AM en emprisonnant et torturant cinq personnes pendant 109 ans. Chacun paie un péché différent et s’il veut vivre, il doit participer à un jeu sinistre. La survie est une mince chance face à un ordinateur qui calcule chacun de vos mouvements. I Have No Mouth, and I Must Scream nous propose une histoire qui traite de l'horreur existentielle. Nous commençons par pouvoir choisir l'une des cinq âmes torturées par une curiosité morbide par un ordinateur surdéveloppé. Le monde a été exterminé à cause de la colère qu'il ressent envers la race humaine après avoir provoqué une catastrophe mondiale. Un enfer vivant qui va changer pour Gorrister, Ellen, Benny, Ted et le Dr Nimdok dans des scénarios différents pour chacun. Vous choisissez par qui commencer avant de passer à un autre des malfaiteurs sous le joug d'une machine froide. Gorrister a perdu son cœur à cause de son passé et doit s'en souvenir dans une version abstraite. Ellen est la seule femme du groupe, piégée par ses propres insécurités qui lui rappellent ses traumatismes dans chaque pièce. Benny a été dépouillé de sa beauté, ainsi que de ses facultés mentales, en guise de punition pour ses crimes en tant que soldat de guerre. Le Dr Nimdok était un scientifique allemand dont la morale rivalisait avec la vilenie de la machine qui le confinait. Ted est le dernier et le préféré de cet être qui le maintient dans un état constant de paranoïa. Chaque histoire offre une petite aventure qui révèle leurs démons intérieurs, certains de manière créative, imaginative, perverse et maligne. L'aventure originale est largement basée sur les aventures graphiques des années 90, avec plusieurs actions à réaliser. Cette version pour PS5 vous permet d'utiliser le pavé tactile pour le pointeur au lieu du stick ou du D-pad. Une réalisation très nineties.L'histoire est racontée à travers du pixel art, que vous pouvez apprécier dans son style original ou avec des bords adoucis. Une présentation qui combine un peu de surréalisme avec une touche de cauchemars oniriques dans ses décors. L'interface est fidèle à l'original, avec l'ajout de nouveaux formats d'écran en français. Il reste visuellement frappant avec des animations un peu maladroites et la possibilité d'utiliser les bords de l'écran avec le format carré. Peut-être ajouter un filtre CRT pour ceux qui aiment ce look pour évoquer la nostalgie. La bande sonore fait partie de ce qui lui donne son charme sombre, mais le doublage est plus impressionnant. Cette fois, non seulement vous obtenez des voix anglaises, mais vous obtenez également un doublage français majoritairement neutre. La voix de Harlan Ellison, qui joue l'ordinateur AM, ainsi que celle des autres acteurs de doublage, sonne excellente. Cette section a été soigneusement organisée, car elle constitue l’une des meilleures fonctionnalités de la version originale. Il y a, en fait, cinq mauvaises fins et une bonne fin. C'est dans le scénario final que le jeu s'éloigne le plus de la nouvelle : cette dernière propose une scène de combat entre deux des personnages qui, en raison de la façon dont le jeu est structuré, n'allait tout simplement pas se produire. Cependant, les cinq mauvaises fins du jeu combinées constituent, en substance, ce qu'Harlan Ellison a écrit à l'origine. Chaque personnage prononcera ces mots célèbres après avoir décrit avec des détails atroces ce qu'AM leur a fait subir pour l'éternité après leur tentative d'assassinat ratée. MAIS, si vous obtenez la « vraie » fin (pas du tout dans l'histoire d'Ellison, mais apparemment approuvée par Ellison puisqu'il a doublé ses dialogues pour cette fin), il y a quelque chose d'horriblement fascinant qui vous attend à la fin, y compris une excellente philosophie qui colle parfaitement à ce récit et aux autres d'Ellison. VERDICT-I Have No Mouth, and I Must Scream est toujours aussi bon que l'original, avec quelques améliorations mineures. L'histoire parvient à faire ressortir les aspects les plus sombres de l’esprit humain et de l’intelligence artificielle hostile. Le sadisme et son pixel art n'ont pas mal vieilli, même si certaines de ses énigmes sont dépassées. Cela ne le rend pas pour tout le monde, car c'est une aventure graphique pour les plus patients car ils échoueront plusieurs fois. |