Wild Bill Hicock a repris le rôle de shérif de la ville de Dolores City. Il y vit avec sa femme, institutrice et sa fille Ingrid. Il continue de s’adonner à son vice : le jeu avec Doc Holliday. Calimity Jane vit mal ce retour au calme et sombre dans l’alcool devant ses amis impuissants. Elle a une violente altercation avec le pasteur de la ville et une bonne partie de ces ouailles. Une nouvelle famille de pionniers les Ballou s’installe à proximité de Dolores City après avoir racheté un ranch. Catherine Ballou reconnaît le Pasteur Henderson et décide de l’enlever, ouvrant la voie à un déchaînement de violence sur la ville. Qui sont les Ballou et notamment Catherine ? Que reproche Catherine Ballou au pasteur Henderson ? Comment vont réagir les habitants de Dolores City à cette confrontation ?

Une bande de hors-la-loi attaque un train pour y dévaliser un coffre de banque. Chacun repart dans une direction opposée et prévoit de se retrouver dans 6 mois pour le prochain coup. En attendant, faire profil bas. Trois d'entre eux décident de s'installer dans une ferme isolée près de Dolores City, petite ville poussiéreuse à la frontière du Texas et du Nevada. Dans ce cinquième tome, qui démarre un nouveau diptyque, on retrouve quelques célébrités et légendes du Far West de cette période. Cette fois, Calamity Jane est écartée pour laisser la place au shérif Wild Bill Hicock qui va devoir faire face à de nouveaux désordres provoqués par ces nouveaux arrivants et la foi religieuse, toujours puissante à cette époque. On commence par suivre la vie quotidienne de cette petite ville du Far West, se demandant ce qui va bien pouvoir se passer. Puis une histoire de vengeance surgit de nul part, avec en tâche de fond la présence d'une autre légende, un certain Doc Hollyday. Les dessins de Jacques Lamontagne sont superbes et réalistes. On est vraiment au Far West avec ces décors et ces personnages d'époque, cette ambiance poussiéreuse et ces mises en scène impeccables. Un album captivant, réaliste, plein de surprises, qui nous laisse en plan sur une confrontation compliquée. Vivement la suite.