OUT est une série toujours en cours de parution au Japon et qui a connu vingt-sept tomes à ce jour aux éditions Akita Shoten. Iguchi Tatsuya, 17 ans, vient de sortir de détention pour mineurs et est en probation. Il a été transféré dans un nouveau quartier, loin de la mauvaise influence de ses anciens amis, et est sous la garde de sa tante. Il est déterminé à ne pas retourner en prison et travaille dur dans le restaurant de sa tante. Cependant, il a toujours la même personnalité, la même tendance à la violence et il fréquente toujours le même genre de personnes. Il va être difficile pour lui d'éviter les ennuis.

Est-ce un coup du sort ou le destin d'un hors-la-loi ? Que se passera-t-il lorsqu'Iguchi Tatsuya rencontrera l'ennemi juré de Tanzawa Atsushi, Tsurumaki Yoshiki ?  Dans ce tome neuf, l'agressivité d'Iguchi Tatsuya a faibli. C'est parce qu'il se trouve désormais en position précaire dans un conflit entre des clans comptant des centaines de membres. Mais si on lui demande s'il a peur, il répondra probablement « Je n'ai pas peur ! » et lui donnera un coup de poing, partant du principe que si on le sous-estime, c'est fini. Il est vrai que l'esprit combatif dont il faisait preuve au début du premier tome, où il était étrangement calme et pourtant excité pendant un combat, s'est estompé. Sa position délicate dans ce tome est si tendue qu'elle donne la nausée, comme dans ce genre de pièce. En tant que lecteur, nous aimerions découvrir le côté cool d'Iguchi Tatsuya, mais en même temps, c'est tout simplement impossible. Iguchi se trouve par hasard présent au lancement de Kyoranki et fait la connaissance de ses dirigeants. Iguchi est proche des dirigeants de Kilihito et de Kyoranki, mais c'est un étranger total, non seulement quelqu'un qui n'appartient à aucun des deux groupes, mais aussi quelqu'un qui semble émotionnellement indifférent, ce qui est à la fois intéressant et difficile. Au mieux, c'est un ami d'Abe, mais honnêtement, il n'a aucun lien avec eux. Et comme sa seule motivation est de « ne pas vouloir être méprisé », il risque d'être instrumentalisé par quelqu'un comme Rakuzaki. La sensation d'être coincé entre deux délinquants est un classique. On dirait Takeshi dans « Shonan Bakusozoku ».