Gizmo Riser est une série en deux tomes publiée au Japon aux éditions Mag Garden. Dans le royaume dystopique d'Ulnaria, plus vous vivez haut, plus vous valez. La société repose littéralement sur l'inégalité. Les plus riches résident au sommet, tandis que les pauvres sont confinés dans les profondeurs sombres et délabrées. Pour Claw, jeune esclave élevé par son oncle dans les couches inférieures, la vie n'offre aucun avenir : seulement le travail, la perte et le silence. Mais lorsque son oncle est exécuté par l'État, Claw hérite d'un mystérieux appareil : Gizmo, une paire de gants mécaniques capables d'agripper, d'escalader et de défier le système même conçu pour l'écraser. Armé de rien d'autre que de cet outil interdit et de son désir ardent de liberté, Claw commence son ascension, à la fois en haut de la tour et contre une société qui le juge sans valeur.

Gizmo Riser raconte l'histoire de Claw, un jeune garçon tailleur de pierre au plus bas niveau d'Ulnaria, une ville verticale séparée en plusieurs secteurs. Dans le quartier d'Hayden, il fait froid, et les conditions de vie sont déplorables. Mais il ne baisse pas les bras, un jour il arrivera à monter les échelons, et pourra contempler ce ciel dont lui ont parlé son défunt père, et son oncle Zack qui s'occupe de lui. Le jour de ses 13 ans, son tuteur lui donne une clé donnant sur son atelier secret, dans lequel Claw va trouver un "Gizmo", une sorte d'artefact en forme de griffe, avec grappin intégré. Hélas, Claw perd peu après son oncle, tué par un surveillant de chantier tyrannique. C'est à partir de ce jour qu'il va se battre pour enfin s'extirper de ce trou. Afin de parcourir le monde, Claw se lance dans une aventure pour atteindre la « Lumière de la Liberté », censée se trouver au sommet d'Ulnaria. Voici un manga assez classique dans son genre. Lutte des classes, rêve de liberté, technologie un peu mystique dans cet univers : Le manga reprend le cahier des charges des séries du genre. Ce n'est pas dénué d'intérêt, d'autant que la série sera en seulement deux tomes et cela impose un rythme constant, mais ça ne révolutionne pas le genre.