Le serpent et l'oiseau (Suzu Hebi Kyuuairon) est un manga unitaire publié au Japon aux éditions Printemps Shuppan. Komazu est un moineau, et en tant que moineau, il sait une chose sur les serpents : ils mangent les petits oiseaux. Lorsqu'il rencontre Shiratô, le serpent blanc, il s'attend bien sûr au pire – mais au lieu d'essayer de le dévorer, Shiratô le sauve d'une ruée de sangliers et s'enfuit, les larmes aux yeux, sous les coups de Komazu, terrifié. Lorsque le moineau réalise qu'il a peut-être mal évalué les serpents et décide d'en apprendre davantage sur Shiratô, les deux se rapprochent, d'abord comme amis, puis plus profondément. Ils sont prédateurs et proies naturelles, issus d'espèces et de castes sociales différentes ; l'amour peut-il surmonter les lois de la nature, malgré les différences de leur chemin ?

Shirato était un personnage si calme et doux. Komazu était impétueux et enthousiaste. Tous deux étaient adorables. Et leur histoire d'amour était très mignonne. Un peu rapide peut-être, mais très mignonne quand même. Un peu angoissoissante aussi, à cause des difficultés de la cohabitation entre un moineau et un serpent. À ce sujet, c'était un monde fantastique intéressant. Il semblait peuplé d'êtres-animaux qui étaient aussi des métamorphes, en gros, puisqu'ils avaient des formes humaines et animales, mais se considéraient comme de simples animaux, et il n'y avait pas d'animaux ordinaires. Alors, eh bien, ils se mangeaient entre eux, comme le font les animaux (mais on ne voit rien de tout ça, on en parle juste). Et c'est là que le principe entre en jeu. Nous avons eu tellement de peine pour le pauvre Shirato. Un serpent qui ne voulait pas tuer, qui se sentait mal à chaque fois qu'il le faisait, qui plantait des fleurs pour toutes les vies qu'il prenait, mais qui devait le faire pour survivre. Bref, ils avaient aussi des caractéristiques animales, physiques et mentales, sous forme humaine (par exemple, les moineaux avaient des ailes, les serpents des crocs). De plus, les moineaux vivaient dans des nichoirs géants avec des ouvertures de fenêtre circulaires et des perchoirs, ce qui était adorable ! Il y a du sexe explicite ici, et si vous aimez, euh, disons… une anatomie intéressante ? Alors vous allez apprécier. Mais rassurez-vous, tout le sexe était sous leurs formes humaines. Et il n'y avait pas que le sexe, leur relation allait bien au-delà. Les illustrations étaient en noir et blanc, les dessins humains et les paysages étaient magnifiques, mais les dessins d'animaux étaient particulièrement adorables.