Dans un univers où un virus lié au plaisir charnel a tué énormément de gens, les hommes et les femmes vivent maintenant séparés, et l’abstinence sexuelle est devenue une obligation. Neopolis est un exemple d’une de ces villes qui possède un grand mur séparant les côtés masculins de la ville, et féminins. Cette peur de l’autre sexe s’est transformée en haine complète envers l’autre, au point qu’il n’y ait vraiment plus aucun contact intersexes. Mais, une drogue révolutionnaire, le N-Dorphin, provoquant des orgasmes artificiels, va changer la donne. Lesya, une jeune femme arrivée à Tech City, va devoir s’infiltrer dans une zone masculine pour en trouver. Kenzell, un jeune homme DJ, va s’en procurer pour la soirée qu’il doit animer. Que va donner leur rencontre ?

C’est l’une des rares fois où on ne peut absolument pas se prononcer sur un scénario. Le contexte est donné assez brièvement, les personnages très vite introduits, on ne rentre pas forcément bien dans l’univers, car on nous pond un objectif et une drogue un peu comme ça, sans vraiment trop savoir comment ça se passe, le pourquoi du comment … On voit un genre d’embrigadement de chaque côté, mais encore une fois, assez vite passé. D’un autre côté, si on met toutes les questions curieuses de côté, le rythme est assez dynamique, le contexte rapide ne gâche pas la lecture. Mais, au final, nous ne savons pas comment placé Urbance, il y aura peut être besoin d’un autre volume pour le dire. Par contre, nous sommes certains d’essayer ce prochain volume, parce que les dessins s'avèrent être une grande réussite ! Un mélange de punk, de « steam punk modéré », avec un style qui fait penser au style rappeur, comme dans le jeu Def Jam pour ceux qui connaissent, et ça rentre bien dans le contexte ghetto qu’on nous propose, et ça claque. Donc, à voir ce que ça donne sur le prochain tome !