Blue Period tome 13
Plate-forme : Bande Dessinée
Date de sortie : 14 Juin 2023
Résumé | Test Complet | Actualité
Editeur :
Développeur :
Genre :
Bande dessinée
Multijoueur :
Non
Jouable via Internet :
Non
Test par

Nic007


8/10

Scénario et dessin : Tsubasa Yamaguchi

Blue Period est un manga toujours en cours de parution au Japon et qui a connu treize tomes à ce jour aux éditions Kodansha. Dans son avant-dernière année de lycée, l'impartial mais studieux, Yatora Yaguchi trouve enfin une vocation dans l'art. Sans expérience antérieur, il décide de travailler pour postuler aux Beaux-Arts. Une décision aux résultats potentiellement désastreux.

Yatora retourne à l'école, prêt à reprendre ses activités artistiques. Une fois les examens terminés, Yatora et d'autres élèves se rendent à la campagne pour les vacances d'été. Ils prévoient de réaliser de grandes œuvres pour participer à des concours d'art. Cette série confère toujours des flashbacks des cours d'arts plastiques. L'intrigue n'a pas passé trop de temps sur les bêtises de No Marks, mais il semble qu'ils vont réapparaître. "Les organisations anti-autoritaires existent pour prouver le besoin d'autorité." Cela résume l'intérêt de la présence des No Marks dans l'histoire. Cela démontre également les contradictions de l'art moderne. Tant d'artistes veulent sortir du lot et créer quelque chose de nouveau. Ils ne veulent pas être enfermés dans ce qui est convenable ou ce qui est généralement accepté pour l'art. Cependant, pour que cette nouveauté prenne de l'ampleur, elle devient alors la norme, la boîte dont quelqu'un d'autre essaie de s'affranchir. Les personnes qui voulaient s'en affranchir deviennent les autorités en matière de nouveauté. Dans cette histoire, les professeurs critiquent les étudiants parce qu'ils ne font pas de l'art d'une manière acceptable. La dame de No Marks dénigre les autres artistes qui font de l'art d'une manière acceptable. C'est un cercle vicieux dans lequel chaque partie se croit vertueuse. Le fait est que tout art est subjectif. On peut juger de l'habileté. On peut juger de la théorie des couleurs. Ce que vous ne pouvez pas juger, c'est ce qu'une œuvre d'art fait ressentir à quelqu'un. Certaines personnes l'aimeront. D'autres la détesteront. D'autres y seront indifférents. Ils ont tous raison dans leur opinion. On peut supposer que c'est ce qu'ils voulaient dire avec l'œuvre de Yatora sur la culpabilité. Il peut y avoir un sentiment collectif de honte ou de culpabilité, parce que la société a décidé que quelque chose était honteux, mais une personne peut rejeter les sentiments de honte et de culpabilité en tant qu'individu. Aurait-elle tort parce qu'elle n'est pas d'accord avec la majorité ? Avec ce volume, nous rattrapons la parution japonaise et nous allons devoir être patients en attendant les nouveaux tomes. Tout au long de l'œuvre, nous pouvons voir comment Yatora mûrit, il passe du statut de voyou à celui de garçon totalement concentré sur l'art, ce qui le passionne vraiment. Blue Period est très réaliste et montre à quel point il est difficile de vouloir se consacrer à ce que l'on aime et d'avoir tout contre soi. Certaines personnes sont nées avec un don, d'autres non, et d'autres encore travaillent dur pour en valoir la peine. Le développement de ce volume maintient la tension à cause de la façon dont il se termine. Tsubasa Yamaguchi est une boîte à surprises.

VERDICT

-

Nous avons vu Yatora entrer en contact avec un groupe artistique un peu en marge. En se confrontant au leader du mouvement, il trouve un moyen d'échapper à la situation dans laquelle il se trouve. Si Yatora a fait un peu la même chose au lycée, une fois entré au Geidai, chaque examen devient pour lui un moment de crise, de doute mais en même temps de récupération et de confrontation dans une croissance continue, grâce aussi à un échange de relations avec des artistes autrefois bizarres. C'est l'heure des vacances d'été, avec un dernier mystère qui laisse le lecteur à la fin interloqué ...

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