Golden Guy est une série toujours en cours de parution au Japon et qui a connu neuf tomes à ce jour aux éditions Nihon Bungeisha. Gai Sakurai, 39 ans, est le chef des Osagari, un petit et pauvre clan de gangsters de Yokohama dont l'homme a gagné l'admiration et la confiance. Il réunit une petite bande très individualiste et vaque joyeusement à ses occupations, lorsqu'un incident éclate. Un jeune membre de gang est assassiné. En arrière-plan, il y a un complot du clan Akane, qui est hostile au clan Osagari, et qui est à la recherche du légendaire trésor du Shogunat Tokugawa qui se trouverait chez leurs rivaux ...

Gai Sakurai devient l'invité du groupe Karajishi dans la nouvelle ville où il s'est implanté, Miura. Il s'est adapté à sa nouvelle vie paisible, mais un incident fortuit entraîne un conflit avec le clan Kamariya à l'intérieur du Karajishi, et ce dernier se dirige vers une guerre. La sécurité de Kento, qui a été pris en otage, est loin d'être assurée. Et une ombre noire se trouve au dessus de la mêlée. Pendant ce temps, Akane, le chef du second clan Kikaku, dessine un tableau du contrôle de Kanagawa, et explore le mystère supplémentaire du trésor enterré des Tokugawa. Dans ce tome sept, alors que Gai semblait avoir trouvé sa place, une dispute éclata entre lui et le clan Kamariya. Il semblait que la situation allait dégénérer en bagarre, mais un combat au corps à corps de cinq minutes a permis de régler la question pour l'instant ! Cependant, immédiatement après le combat au corps à corps, l'apprenti d'un membre du gang Karajishi a été abattu à l'hôpital. Derrière cet incident se cache l'ombre d'Akane. Les histoires de Yakuza sont agréables parce qu'il s'agit d'une fiction. Dans la vraie vie, on ne voudrait pas qu'une telle chose se produise. Par rapport à la première partie de Golden Guy, le développement de l'histoire et la description est devenu plus lent. D'après l'auteur, cette œuvre était censée être terminée en trois à cinq volumes lorsque la sérialisation a commencé. C'est peut-être pour cette raison que le développement de l'histoire et les descriptions étaient toujours à plein régime. Cependant, lorsque la deuxième partie a été conçue, des scènes de violence et d'action, mais aussi des dialogues glaçants et pesants ont été fermement décrits. C'est ainsi que le concept du manga - "Gokudo" (la mafia) x "mystère" (l'or enfoui de Tokugawa) - a été mis en évidence et qu'un goût profond s'est développé. Le rythme de l'histoire est toujours aussi bon néanmoins, il n'y a aucun gaspillage dans chaque image, et la raison d'être de chaque planche est claire. Avec un tel rythme, il aurait été agréable de voir plus de jeu et de détours. Les images des personnages sont bien dessinées, ce qui est l'habileté d'un maître conteur. Au total, même si c'est avec du recul, cet ouvrage n'aurait certainement pas dû se terminer en 3 à 5 volumes, cela aurait été un immense gâchis !