Résumé : À la tête d'une bande de voyous, Mafuyu se fait renvoyer de son lycée, suite à un règlement de compte. Sa mère l'inscrit dans un nouvel établissement à une condition : qu'elle en finisse avec la violence. Mais, comment ne pas céder à l'appel du combat lorsque son ancien mentor réapparaît en professeur un brin sadique et met tout en oeuvre pour la rediriger sur le mauvais chemin ?

Ce tome 3 apporte quelques changements puisque Mafuyu rend visite à ses parents pendant un week end. Quelle n'est pas sa surprise de découvrir que son ancienne bande a été détrôné par un gang rival ! Sachant la présence de Mafuyu sur les lieux, le chef d'une autre bande (décidément) décide de l'enlever en guise de trophée. Une lutte entre les lycées de l’ouest et de l’est se profilent, mais pourrait-elle agir avant qu'il ne soit trop tard ?

Fight Girl propose une couverture assez dynamique, on ne peut malheureusement pas en dire autant du récit. Deux éléments principaux peuvent être soulevés. Tout d'abord, on dénote un sérieux manque d'humour dans Fight Girl. Non pas qu'il n'y ait pas de situations cocasses dans ce manga, mais plutôt qu'on ne rit pas vraiment aux blagues proposées dans ces pages, ce qui est encore plus grave. En outre, le scénario manque un peu d'intensité. De l'auteur de Sweet Relax, on attendait quelque chose de plus profond. Néanmoins, tout n'est pas non plus à condamner. Le concept est assez efficace, le dessin est plutôt convaincant et l'arrivée d'une baston générale réveille un peu de shojo. Ce n'est pas un mal.